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Jardin Dominique Villars
 >Herboriser les textes du botaniste Dominique Villars (1745-1814) "Histoire des plantes du Dauphiné"

Résidence à La maison de la botanique - Le Noyer en Champsaur 05
À la première lecture des textes de Dominique Villars
* et de façon immédiate,  les plantes se sont dessinées; sa manière si particulière de les décrire et mon absolu méconnaissance de la botanique, ont ouvert les portes
de l'imaginaire.

botanique plantes imaginaires

582/431
RUTA,Linn. Gen. n. 565

* J'ai obfervé cette efpèce à Saint-Paul-Trois-Château. Ses feuilles font  épaiffes, obtufes, & Amplement ailées ou ternes. Les pétales font creufés en forme de cuillere, avec des grands cils applatis qui bordent leur circonférence: elle eft d'une odeur insupportable. Je' crois qu'elle n'eft qu'une variété de
l'efpèce suivante. Les efpèces de Rue font apéritives, emménagogues, antihiftériques, un peu fondantes & céphaliques. On s'en fert contre les foibleffes des nerß, les fufFufions, les paralifies commen-çantes, les maux hysfériques, & c.

Botanique plantes imaginaires
Botanique imaginaire
Botanique imaginaire
DV 650/451. Encre (10X15cm) 2017
X DV 650-451. Encre (10X15cm) 2017.jpg
14 DV 676-461. Encre (10X15cm) 2017.jpg
Plante imaginaire Botaniste

Gravures, dessins à l'encre et aquarelles sur papier (10X15cm) - Sous verre (18X24cm)

"Le jardin de l'artiste, s'il n'est pas celui du botaniste, est un jardin possible auquel rien ne manque. Chaque fonction de la plante y trouve son organe, et l'organisation en son ensemble, si elle peut sembler extravagante, suit la logique d'une plante qui pourrait tout à fait trouver sa place dans la réalité.

C'est sans doute la meilleure démonstration qui soit du fait que l'imaginaire ne nous coupe pas du réel mais permet d'y entrer par les voies les plus inattendues."            

                                                             Philippe Gauthier, philosophe

"Quatre artistes et un jardin" Ecomusée du Noyer de Anaïs Albanese - 2017

"J'ai des mots"

J'ai des mots qui me tombent comme ça de la tête°

un coup de vent dedans

enfiore

ramain

elleille

ontron

avec des tas de L et de la pluie dessus

et encore de la poussière qui tombe du grenier

des souris qui s'affolent et pleurent

qui s'échappent de pas rapides et longs

pour fermer les fenêtres

 

Fuyons

escartons nos bas et nos bouffigues

Sautons sur l'enfiore

à ramain

mouillées d'elleille

et d'ontrons

Soyons aussi fort qu'un narrain

sans filipaine

et demain

VB

                                                                                  

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